Reprise des cours sur Zoom et en replay sur YouTube à partir de Lundi 4 Janvier.
Je vous souhaite à toutes et à tous une belle année 2021, nous allons être baignés de l’énergie 5, c’est une belle proposition pour tous d’accéder à la liberté, celle d’être soi, libre de tous nos attachements, transformation profonde de l’être intérieur pour donner accès à notre être solaire.
Cette transformation intérieure continue à se faire presque malgré nous, puisque les conditions sanitaires nous imposent encore pour un temps d’être dans nos espaces de vie de façon limitée. Lorsque je pense à la liberté, l’image qui vient à moi en tout premier lieu, est celle d’un être aux ailes grandes ouvertes, prêt à s’envoler, dans un espace spatio-temporel infini. Cette liberté d’aller et venir ou bon nous semble, quand nous le souhaitons, est pour l’instant suspendue, nous pouvons vivre cette période dans la souffrance de cette privation, ou en profiter pour nous affranchir de nos attachements aux divertissements culturels et sociaux. Inventer d’autres moyens de nous cultiver, de nous divertir, d’échanger avec l’autre, de cultiver nos terres intérieures, notre lien à la vie, bref ouvrir en grand les ailes de notre imagination. J’aime bien la définition que donne Epicure de la liberté : » Quand on se suffit à soi même, on arrive à posséder le bien inestimable qu’est la liberté. » Pour Descartes la liberté, c’est » Changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde. «
D’un point de vue (Métaphysique) la liberté est le Pouvoir propre à l’homme d’être cause première de ses actes et de choisir entre bien et mal.
En ce sens face à une situation de contrainte, ou tout du moins qui nous est imposée et sur laquelle nous ne pouvons agir, nous avons un pouvoir immense de liberté, qui consiste à regarder et à vivre les évènements dans la souffrance et le manque, ou à tourner notre regard vers des valeurs internes, la lumière en nous, la puissance de l’imagination, le voyage de la conscience dans le corps, celui du voyage de l’âme en méditation. La vraie liberté n’est pas ce que nous vivons, mais ce que nous en faisons, c’est cela choisir entre le bien et le mal. La souffrance de l’homme dans la philosophie Bouddhiste, c’est l’attachement à ses désirs, cela ne signifie pas vivre sans désir, puisque désirer, c’est aller vers… donc sans désir pas de mouvement, pas d’impulsion de vie. Cela signifie se libérer de la souffrance du manque, se sentir comblé dans l’instant, être dans sa complétude. A partir de ce moment là, libéré du manque, et plein de soi, nous pouvons laisser notre être vibrer sa lumière, devenir l’être solaire qui émet, aime à l’infini. Etre au centre de sa croix tel le Christ, autant dans son horizontalité, le lien à la terre, à l’agir, que dans sa verticalité, la conscience d’être, et celle de faire sens.
Savannah L