Dans la tradition du yoga l’homme est parfois représenté par un char de combat, lequel est tiré par des chevaux; un cavalier en tient les rênes, il transporte un passager.
Le char c’est notre corps physique.
Les roues du char symbolisent le temps.
Les chevaux symbolisent l’énergie dont nous disposons.
Les rênes sont la pensée active qui dirige, mais en fait c’est le cavalier qui ordonne et dirige les rênes et par là même les chevaux. Il est l’âme du char.
Et le passager, celui qui est transporté est l’essence.
En fonction de son degré d’évolution personnel l’homme peut être identifié à l’un où l’autre des composants du char.
L’homme qui s’identifie au monde des objets occupe la place du char.
S’il a pris conscience de sa dimension énergétique il occupe la place du cheval.
L’intellectuel souhaitant devenir maître de ses réflexes devient les rênes.
Le cavalier considère le yoga comme une prière gestuelle qui unit l’homme aux forces cosmiques.
Le passager lui est le maître du char, il est l’essence de l’Être. celui qui subsistera à la fin du combat et qui sera là pour le combat suivant, c’est à dire pour la réincarnation.
En résumé, le yoga est une voie de maîtrise, un combat organisé et qui, grâce à un système de postures, d’exercices de concentration et de méditation, mène à l’unité.
Nombre de difficultés viennent de l’identification de l’individu, à son véhicule, aux chevaux, au cavalier, ce ne sont que des outils au service du passager; juge-t-on l’artisan en fonction de ses outils où de ses réalisations.