Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences, je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque, je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.
Jacques Brel
Les mots de Brel sonnent si juste, que les miens se sont envolés dans le silence.
L’année 2020, est une année 4, qui met l’accent sur la matière, la terre, la réalisation, l’ancrage, tout ce qui est du domaine du concret, de la construction, du travail, mais aussi poser un cadre, des limites, une structure. S’enraciner dans la vie, dans un projet, voir naître des projets. Comme l’énergie de la terre, qui permet de créer et de façonner, cela s’accompagne de patience, de volonté, de détermination, c’est une énergie lente, mais stable. Les projets, les associations, les paroles verront cette année l’opportunité de se matérialiser.
Cette énergie 4 très yang, masculine, est très particulière, avec son joli miroir du 20, qui représente la réceptivité, le féminin, la renaissance, telle une coupe face à une autre coupe.
Les deux parties de l’être dans son désir et son action, se faisant face, se nourrissant mutuellement dans un dialogue ininterrompu, s’acceptant dans un effet miroir, de complétude, pour donner vie à la matière de façon plus consciente, au delà d’un simple projet de réalisation.
Si on reprend l’image de la terre pour façonner un pot, ou une maison, il s’agit dans cette année 2020, de prendre la terre de notre histoire en conscience, de la pétrir patiemment pour donner vie à quelque chose de sacré.
Pour résumer, en année 4 on travail, ou on bâtit une maison, en année 20, notre travail prend du sens, et notre maison devient un temple sacré. Ce n’est plus notre être qui se met au service du labeur, mais notre labeur qui sert notre être.
Savannah L